... à la mode de chez eux ...
Nous sommes habitués à l'augmentation et à l'instauration de taxes à gogo de la part du gouvernement. Comme si cela ne suffisait pas, voici que votre municipalité se met de la partie.
Malgré leurs divergences de façade, fidèles à leurs pairs, les 2 groupes UMP issus de l'ex majorité ont allègrement adopté cette nouvelle taxe lors du conseil municipal du 2 septembre 2010.
Bientôt, il sera obligatoire de faire contrôler l'écoulement des eaux usées et des eaux pluviales pour toute vente de bien immobilier. Toujours aux frais du propriétaire, si une anomalie est détectée pendant le premier contrôle, un nouveau contrôle sera nécessaire après la remise aux normes de l'installation. Ces contrôles seront effectués uniquement par la SAUR, celle-ci étant paraît-il la seule habilitée.
Pendant le "débat" précédant le vote, nous avons demandé si ce contrôle serait nécessaire pour les installations récentes forcément aux normes. La réponse de Monsieur MISTRAL a été sans équivoque. D'après lui, rien n'empêche le propriétaire d'avoir modifié son installation entre-temps. Ce qui signifie qu'il s'agit bien là de l'instauration d'une énième taxe "vendue" une nouvelle fois avec le faux prétexte de la préservation de notre environnement. Effectivement, de la même manière rien n'interdit au nouveau propriétaire de modifier son installation dès son arrivée.
Nous vous laissons également apprécier l'argument "béton" produit par Monsieur SCHOEPFER : "... ça se pratique déjà dans d'autres communes ..." .
Décidément, le mode de fonctionnement de l'équipe en place ne change pas. Le participatif a ses limites, à aucun moment nous n'avons été contactés à ce sujet. Nous nous retrouvons de nouveau devant un fait accompli interprétable comme étant une simple complaisance envers la SAUR.
Pourtant, nous sommes de plus en plus sollicités dans la réflexion sur le budget municipal 2011. Madame le Maire doit penser qu'en nous impliquant fortement dans cette réflexion cela va nous contraindre à adopter son prochain budget. Cette dernière oublie que le jour du vote, ce n'est pas un simple budget que l'on adopte, il s'agit également d'un vote de confiance. Et c'est bien ce manque de confiance qui l'a déjà conduit à son désaveu en 2010.